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Déroulement

L'ostéopathie propose un axe thérapeutique au patient lors de la première consultation. Selon le patient, son histoire et sa plainte, la prise en charge ostéopathique afin d'être efficace et optimale peut nécessiter une seule consultation, deux ou trois. Une consultation n'a pas de durée définie et fixe, elle dépend aussi du patient et de sa demande. La première séance sera plus longue que les suivantes. Lors de la première consultation, un recueil des antécédents est réalisé.

Le temps d’une consultation peut varier de 45 min jusqu’à une heure pour un adulte, et de 30 min à 45 min pour un enfant. Une consultation s'articule en trois temps:

 

L'anamnèse (ou interrogatoire)

Il s’agit en fait d’un entretien relativement précis, au cours duquel, le praticien va chercher à connaitre le ou les motifs de consultation du patient. Il va ensuite mettre en relation ces informations avec l'histoire du patient, son mode de vie, son environnement. Cet interrogatoire permet à votre ostéopathe de répondre à deux questions qui permettront une prise en charge dans les meilleures conditions:

- Est–ce que le patient peut être traité par l'ostéopathie ?

- Doit-il vous réorienter vers un autre professionnel de santé?

 

L'examen clinique

Il se déroule en deux temps: l'observation (statique et en mouvement) et les tests cliniques.

Il a pour but de déterminer l'origine de la plainte, de trouver la structure en souffrance, qui déterminera si le motif de consultation correspond bien au champ de compétence de l'ostéopathie. Soit  un traitement ostéopathique est proposé avec un plan de traitement adapté pour le patient et sa plainte, soit une réorientation pour imagerie et/ou prise en charge par un spécialiste compétent pour ce motif est préconisé.

 

Il aboutit à un diagnostic ostéopathique. Ce diagnostic doit répondre aux questions suivantes :

- Quel est le type et la localisation du tissu en dysfonction?

- Quelle est la cause de cette lésion?

 

A la fin de cette étape et le consentement du patient, le praticien est en mesure d'expliquer au patient son projet thérapeutique avec un plan de traitement précis, le nombre de consultation nécessaire pour parvenir à une amélioration et les techniques les plus appropriées dans son cas.

 

Le traitement

Ensemble de techniques visant à soulager à long terme la plainte du patient. Réévaluation de la plainte à la fin de ce premier traitement, du nombre de consultation nécessaire selon les réactions de la première consultation. Enfin, l'ostéopathe donne des conseils personnalisés pour corriger si nécessaire de mauvaises habitudes et que les bénéfices de la consultation persistent durablement.

Manipulations ostéopathiques

En ostéopathie, plusieurs techniques manuelles existent:

 

Les techniques structurelles directes

Elles sont utilisées au niveau des membres, du bassin et du rachis. L’articulation est positionnée dans le paramètre en restriction puis mobilisée au cours d’un mouvement de haute vélocité et basse amplitude dans la direction de la restriction. Le mouvement rapide qui se produit au sein de l’articulation y provoque un « vide » faisant brusquement entrée du liquide synovial, ceci provoque parfois un « crac ».

Il s’agit de gestes respectant toujours les limites physiologiques de l’articulation. Ces techniques ne doivent absolument jamais être pratiquées chez le nourrisson ou chez les personnes présentant des contre-indications absolues.

 

Les techniques structurelles myotensives

Elles sont utilisées au niveau des membres, du bassin et du rachis. L’articulation est positionnée dans le paramètre en restriction, puis on utilise la contraction de muscles spécifiques afin de mobiliser l’articulation et jouer sur le tonus de base de ces muscles.

Ce sont des techniques utilisant le principe de « contracté/relâché » pour redonner de la mobilité au tissus qui travaille avec le mouvement demandé par l’ostéopathe. Ces techniques s’adressent à tout âge de la vie.

 

Les techniques viscérales

Elles sont utilisées au niveau des viscères (estomac, intestins…) et ont pour but de restaurer ou d’améliorer les capacités de glissement entre les différents plans formés par les feuillets viscéraux.

 

Les techniques fasciales

Elles sont utilisées au niveau des fasciae, qui constituent un réseau de feuillets péri musculaires et péri articulaire. Dans le cas de traumatismes ou d’opérations chirurgicales ayant laissé une cicatrice, l’élasticité de ces fasciae est modifiée et ils créent une restriction dans les mouvements de l’articulation à proximité.

Ce sont des techniques douces qui s’adressent à l’ensemble des tissus de soutien du corps. Elles vont dans le sens de relâchement des tissus de la région à traiter. Elles peuvent être pratiquer chez tout le monde et ne présentent que très peu de contre-indications.

 

Les techniques crâniennes

Elles sont utilisées au niveau du crâne, et ont pour objectif de traiter les restrictions de mobilité au niveau des sutures inter osseuses. Principalement indiquées pour les nourrissons et les jeunes enfants, elles sont parfois utilisées pour traiter des symptômes globaux tels que les troubles de l’humeur ou du sommeil.

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